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bienvenue sur mon blog 30 juin 2012 54 des espaces verts laissés à l’abandon ainsi sont dilapidés les deniers publics… investir des centaines de millions de dirhams pour la réalisation de fontaines ,d’espaces verts et pour la création de jardins pour enfants équipés de jeux, pour les laisser ensuite à l’abandon, fait partie des pratiques de mauvaise gestion de plusieurs villes de la région souss massa draa ;et ne peut être qualifié que de gaspillage de deniers publics, condamnable à plus d’un titre, sous d’autres cieux où on ne badine pas avec l’argent du contribuable. a titre d’exemple, entre al massira et amsirnate,à proximité du rond-point, un grand espace vert équipé de jeux pour enfants a été réalisé, il n’y a pas longtemps à coups de millions de dirhams. seulement cet espace se trouve dans un état lamentable. alentour,des monts d’ordures à vous faire vomir. cela nuit à la santé des enfants et des habitants dont les maisons donnent sur l’avenue abderrahim bouabid. .dans d’autres jardins, la barrière métallique qui devait être scellée au mur de clôture est rongée par la rouille sur la chaussée. des toboggans troués, dans d’autres jardins, présentant un danger réel pour les enfants et d’autres jeux défectueux constituent le décor de ces espaces censés divertir nos enfants .et à cette atmosphère d’abandon s’ajoutent également les immondices, cannettes, sacs en plastiques et autres bouteilles jonchant le sol, ainsi que des lampadaires défectueux. « ce n’est plus un espace vert, mais un lieu de beuverie où se rencontrent les délinquants de tout acabit. c’est un crime de réaliser un tel équipement pour le laisser dans cet état de délabrement. c’est de l’argent jeté par les fenêtres. pourtant, certains se trouvent à proximité des routes que les responsables empruntent chaque jour pour se rendre à leur résidence », explique un homme. d’autres espaces servent de dortoirs,la nuit, pour les malfaiteurs et les sdf,et le jour,se transforment en cafés , restaurants ou des endroits pour les pique-niques,avec ce que cela engendre (déchets,dégradation des équipements et des lantes,différentes pollutions…).a l’image des espaces non loin de la plage. d’autres espaces qui au début étaient verts et qui ne le sont plus maintenant .leur muret ou grillage de clôture construit avec de la pierre décorative a perdu une (bonne) partie des grilles métalliques, qui faisait office de barrière surélevée. des bancs qui se trouvaient à l’intérieur il n’y a pas si longtemps, il n’en reste que des bouts de ferrailles plantés au sol. le centre de certains espaces ressemble beaucoup plus à un rond-point qu’à autre chose. « c’est du n’importe quoi un véritable gâchis », indique un riverain. pourtant ajoute-t-il, ce ne sont pas les chômeurs qui manquent, pourquoi ne pas recruter des équipes d’entretien parmi les jeunes du quartier », se demande cette personne écœurée par cette révoltante situation qui prouve à juste titre que la ville est t mal gérée .et dire qu’on compte faire d’oran une mégapole où il ferait bon vivre… mais quand on dépense un argent public pour doter les cités d’équipements, qu’on laisse par la suite à l’abandon, on se retrouve en plein dans la mauvaise gestion. nos élus qui crient sur tous les toits leur amour au souss donnent ainsi des preuves que leurs villes sont les derniers de leurs soucis. laisser un jardin public sans entretien, installer une barrière de clôture sommairement, mettre à la disposition des enfants des jeux et autres toboggans dangereux sans surveillance est une forme de dilapidation de deniers publics. et si certains ne partagent pas cette opinion qu’ils nous expliquent alors pourquoi tout ce gâchis. mustapha behri entrte nous 55 quelle solution pour les déchets plastiques ? les packagings en plastique sont parmi les matières polluantes qui accrochent le plus l’attention à agadir et ses environs. autant par l’ampleur des rejets que par leur caractère envahissant. jetés à l’emporte-pièce et disséminés au gré du vent, ils ont fatalement fini par envahir presque tous les espaces. ils amochent les venelles et les culs-de-sac des quartiers et villages, s’entassent dans les caniveaux et les bas-côtés des routes, colonisent les prairies et les cours d’eau et, bien entendu,jonchent certaines places et rues fréquentées par des marchands ambulants, figurent en bonne place dans les amoncellements des décharges d’ordures. la propension à vouloir tout emballer, encouragée il est vrai, par l’insignifiant prix de revient du sachet, gracieusement offert par les commerçants, «a généré des réflexes et des habitudes dégoulinant d’insouciance, voire de mépris pour le cadre de vie et l’environnement en général», fait remarquer, à juste titre, un citoyen d’agadir. «le peu de cas que fait le citoyen de la chose environnementale est largement imputable à une carence en culture dans ce domaine», ajoute-t-il en substance, tout en estimant que des mesures hardies devraient être prises en amont par les pouvoirs publics, afin de contrecarrer la propagation de cette pollution. l’enfouissement et l’incinération, les seuls procédés d’élimination utilisés jusque-là, ont montré toute l’étendue de leur limite. le premier ne faisant que déplacer le problème, sans jamais le traiter, étant donné que les polymères organiques entrant dans la composition de ces sacs en plastique ne sont que très faiblement biodégradables. «l’épreuve du feu» pour sa part, présente deux inconvénients de taille : élimination partielle et injection dans l’atmosphère d’autres polluants issus de la combustion, à l’exemple de la dioxine. une autre solution pour le moins farfelue, a également été mise à l’essai. substitution des sacs noirs par des sacs…blancs, prétendument plus conformes aux normes sanitaires. pollution noire contre pollution blanche. comme s’il s’agissait simplement de changer aux choses de couleur pour nous absoudre de nos excès. fadaises que tout cela ! les raccourcis routiers qui donnent accès aux quartiers , notamment au niveau de leur tronçon sis au contrebas des zones d’activités se trouvent à longueur d’année dans un état lamentable, eu égard à leurs abords qui se trouvent constamment envahis par toutes sortes de déchets ménagers. les usagers de ces raccourcis sont contraints de presser le pas et de boucher le nez de crainte d’être agressés par les odeurs nauséabondes qui se répondent à ces endroits. les riverains sont indubitablement exposés aux risques de maladies notamment en cette période caniculaire où les jets et déversements d’ordures redoublent d’intensité. il faut dire que cette situation est une véritable atteinte à l’environnement et à la santé à laquelle il faut y remédier rapidement. si l’on a souvent du mal à gérer les déchets ménagers imputant cela au manque de personnel et de matériel, toujours est-il que les citoyens moins soucieux de l’environnement et de leur santé sont en partie responsables de cet état des lieux et, par conséquent, de la dégradation de leur cadre de vie. 56 lorsque le service laisse à désirer des cafeterias luxueuses… mais les cafétérias ont poussé, ces dernières années, comme des champignons à agadir. ces endroits portent souvent des noms baroques comme le « jet d’eau » alors qu’il n’existe à côté aucune source d’eau de ce genre, ou « belle vue » alors qu’en face c’est bien sale, entre autres. la particularité de ces lieux « passe-temps » est qu’ils sont de plus en plus luxueux, à l’intérieur comme à l’extérieur. tous s’alignent sur ce qui existe dans les grandes métropoles à travers le monde. mais cela cache en réalité un véritable contraste. en effet, si le cérémonial vient en premier, le point noir reste la qualité du service. rares sont les cafétérias qui réunissent les deux critères en même temps, à savoir luxe et excellence du service. en dépit du fait que les prix à la consommation ont pris une envolée, passant en quelques années de 75dh la tasse de café à 10 dh et 30 dh, les prestations, dans l’ensemble, restent de piètre qualité. et p